Psychologue pour enfants - Apprentissage de la propreté et colère chez le tout petit
1) Apprendre la propreté
La montée des marches sans appui, à partir du moment où un enfant est capable de monter et descendre un escalier tout seul, cela signifie que son système nerveux est constitué et qu'il peut donc être propre, s'il est attentif".
L'enfant prêt pour devenir "propre" est l'enfant qui aime jouer à placer des objets dans un récipient et qui imite, de plus en plus, dans sa conduite et dans ses jeux, l'activité des adultes. C'est aussi celui qui est fier de ses acquisitions et aime être félicité.
Par ailleurs, si un conflit affectif latent existe entre la mère et l'enfant ou si un apprentissage intempestif entraîne une réaction de révolte, le refus de propreté sera pour l'enfant un excellent moyen de manifester son désaccord. Les psychanalystes affirment qu'un enfant qui apprend trop tôt à être propre a toutes les chances d'être perturbé plus tard : constipation, troubles du comportement (colère, angoisses, etc.).
Quand votre enfant commence à dire « j’ai fait pipi dans ma couche », cela signifie qu’il intègre petit à petit le fait qu’il urine. C’est le bon moment pour commencer à lui parler du pot.
Une seconde étape intervient généralement un peu plus tard quand l’enfant dit au moment même où il urine qu’il fait pipi. C’est un peu trop tard pour le mettre sur les toilettes, mais il l’a senti venir.
Vous pouvez donc commencer à lui proposer le pot, à l’inviter à s’asseoir dessus et à lui expliquer quand il faut le demander.
Enfin une troisième étape arrivera : celle où l’enfant manifestera son envie d’aller aux toilettes avant qu’il ne soit trop tard.
Bien choisir le pot. Choisissez un pot simple, allez même l’acheter avec lui, laissez-le jouer avec au départ s’il le souhaite ou même s’asseoir dessus tout habillé. Ce sera une façon pour lui de se familiariser avec ce nouvel objet.
Il existe de nombreux livres qui abordent le sujet de la propreté.
Lui proposer à certains moments précis: avant la sieste, après le goûter…
Pas d'obligation d’aller sur le pot à heures fixes. C’est une façon de l’habituer à y aller et de lui apprendre aussi à y penser.
« S’il ne veut pas rester sur le pot, on l’enlève ».
Aller à la selle représente une perte pour l’enfant. Il « donne » quelque chose à ses parents, ce « cadeau » qu’il offre est aussitôt jeté. Cela est déstabilisant pour l’enfant. Il faut donc le rassurer, lui expliquer et éviter de lui dire que c’est sale ou dégoûtant.
Ne plus mettre de couche est une nouvelle étape pour votre enfant. Il grandit, mais ce n’est pas toujours si facile pour lui. Valorisez-le, montrez-lui l’intérêt de grandir (quand on grandit, on peut faire du vélo, on peut aller à l’école…).
Veillez à avoir toujours un discours positif sur cette étape.
Le féliciter… sans trop en faire C’est un acte naturel, il ne faut donc pas le survaloriser. De plus, alors même que vous l’encouragez, vous allez jeter ses urines ou ses selles aux toilettes dans la minute qui suit. Il ne comprendrait donc pas pourquoi tant d’encouragements se soldent par un tel acte.
Mettre le pot dans un endroit accessible, pas en plein milieu du salon ! Il est important de préserver l’intimité de votre enfant. Donc mettre le pot dans les toilettes ou, si vous n’avez pas la place, dans la salle de bains.
Choisir les bons vêtements, oubliez les bodies, salopettes et autres collants ! Il faut choisir des vêtements faciles à enlever (tant pour vous que pour lui). Privilégiez des pantalons à taille élastique, des slips ou culottes par exemple.
Avertir l’entourage qui s’occupent de votre enfant : la nounou, le personnel de la crèche, les grands-parents…Il ne peut pas devenir complètement propre s’il le fait uniquement chez lui et qu’une fois arrivé chez l’assistante maternelle, il remet une couche.
Ne pas se focaliser ni s’agacer . Vous verrez qu’une fois votre attention portée sur autre chose, il ira naturellement vers le pot.
2) Les crises de colère
Les crises de colère font partie du développement normal de l’enfant, particulièrement à l’âge où celui-ci commence à développer son autonomie, soit à partir de 18 mois. Certaines crises ne durent que quelques minutes, mais d’autres peuvent se prolonger pendant plus d’une heure.
Cela peut être dû au fait qu’ils ont un tempérament plus affirmatif ou encore une moins grande tolérance à la frustration. Il est également observé que les crises de colère sont plus fréquentes chez les enfants qui sont moins à l’aise d’exprimer verbalement leur mécontentement. Leur colère se manifestera alors par des cris et des gestes.
Pendant une crise, l’enfant peut :
Lui apprendre un peu plus tard à nommer les différentes émotions et à tenter de les imiter.
Essayer d’apaiser et de calmer votre enfant en nommant son émotion : « Je vois que tu es très fâché! », mais n’insistez pas car si vous tentez de le raisonner, la crise risque plutôt de durer plus longtemps. Il n’est probablement pas en état de vous écouter.
La montée des marches sans appui, à partir du moment où un enfant est capable de monter et descendre un escalier tout seul, cela signifie que son système nerveux est constitué et qu'il peut donc être propre, s'il est attentif".
L'enfant prêt pour devenir "propre" est l'enfant qui aime jouer à placer des objets dans un récipient et qui imite, de plus en plus, dans sa conduite et dans ses jeux, l'activité des adultes. C'est aussi celui qui est fier de ses acquisitions et aime être félicité.
Par ailleurs, si un conflit affectif latent existe entre la mère et l'enfant ou si un apprentissage intempestif entraîne une réaction de révolte, le refus de propreté sera pour l'enfant un excellent moyen de manifester son désaccord. Les psychanalystes affirment qu'un enfant qui apprend trop tôt à être propre a toutes les chances d'être perturbé plus tard : constipation, troubles du comportement (colère, angoisses, etc.).
Quand votre enfant commence à dire « j’ai fait pipi dans ma couche », cela signifie qu’il intègre petit à petit le fait qu’il urine. C’est le bon moment pour commencer à lui parler du pot.
Une seconde étape intervient généralement un peu plus tard quand l’enfant dit au moment même où il urine qu’il fait pipi. C’est un peu trop tard pour le mettre sur les toilettes, mais il l’a senti venir.
Vous pouvez donc commencer à lui proposer le pot, à l’inviter à s’asseoir dessus et à lui expliquer quand il faut le demander.
Enfin une troisième étape arrivera : celle où l’enfant manifestera son envie d’aller aux toilettes avant qu’il ne soit trop tard.
Bien choisir le pot. Choisissez un pot simple, allez même l’acheter avec lui, laissez-le jouer avec au départ s’il le souhaite ou même s’asseoir dessus tout habillé. Ce sera une façon pour lui de se familiariser avec ce nouvel objet.
Il existe de nombreux livres qui abordent le sujet de la propreté.
Lui proposer à certains moments précis: avant la sieste, après le goûter…
Pas d'obligation d’aller sur le pot à heures fixes. C’est une façon de l’habituer à y aller et de lui apprendre aussi à y penser.
« S’il ne veut pas rester sur le pot, on l’enlève ».
Aller à la selle représente une perte pour l’enfant. Il « donne » quelque chose à ses parents, ce « cadeau » qu’il offre est aussitôt jeté. Cela est déstabilisant pour l’enfant. Il faut donc le rassurer, lui expliquer et éviter de lui dire que c’est sale ou dégoûtant.
Ne plus mettre de couche est une nouvelle étape pour votre enfant. Il grandit, mais ce n’est pas toujours si facile pour lui. Valorisez-le, montrez-lui l’intérêt de grandir (quand on grandit, on peut faire du vélo, on peut aller à l’école…).
Veillez à avoir toujours un discours positif sur cette étape.
Le féliciter… sans trop en faire C’est un acte naturel, il ne faut donc pas le survaloriser. De plus, alors même que vous l’encouragez, vous allez jeter ses urines ou ses selles aux toilettes dans la minute qui suit. Il ne comprendrait donc pas pourquoi tant d’encouragements se soldent par un tel acte.
Mettre le pot dans un endroit accessible, pas en plein milieu du salon ! Il est important de préserver l’intimité de votre enfant. Donc mettre le pot dans les toilettes ou, si vous n’avez pas la place, dans la salle de bains.
Choisir les bons vêtements, oubliez les bodies, salopettes et autres collants ! Il faut choisir des vêtements faciles à enlever (tant pour vous que pour lui). Privilégiez des pantalons à taille élastique, des slips ou culottes par exemple.
Avertir l’entourage qui s’occupent de votre enfant : la nounou, le personnel de la crèche, les grands-parents…Il ne peut pas devenir complètement propre s’il le fait uniquement chez lui et qu’une fois arrivé chez l’assistante maternelle, il remet une couche.
Ne pas se focaliser ni s’agacer . Vous verrez qu’une fois votre attention portée sur autre chose, il ira naturellement vers le pot.
2) Les crises de colère
Les crises de colère font partie du développement normal de l’enfant, particulièrement à l’âge où celui-ci commence à développer son autonomie, soit à partir de 18 mois. Certaines crises ne durent que quelques minutes, mais d’autres peuvent se prolonger pendant plus d’une heure.
Cela peut être dû au fait qu’ils ont un tempérament plus affirmatif ou encore une moins grande tolérance à la frustration. Il est également observé que les crises de colère sont plus fréquentes chez les enfants qui sont moins à l’aise d’exprimer verbalement leur mécontentement. Leur colère se manifestera alors par des cris et des gestes.
Pendant une crise, l’enfant peut :
- crier;
- pleurer;
- donner des coups de pied, de poing ou de tête;
- mordre;
- se rouler par terre ou avoir des gestes incontrôlés (« faire le bacon »);
- lancer des objets;
- refuser de se faire prendre;
- retenir son souffle (ne vous inquiétez pas, aucune intervention n’est nécessaire : il recommencera à respirer normalement par lui-même).
Lui apprendre un peu plus tard à nommer les différentes émotions et à tenter de les imiter.
Essayer d’apaiser et de calmer votre enfant en nommant son émotion : « Je vois que tu es très fâché! », mais n’insistez pas car si vous tentez de le raisonner, la crise risque plutôt de durer plus longtemps. Il n’est probablement pas en état de vous écouter.